Comme vous le savez certainement, le marché immobilier comporte son lot d’incertitudes : il varie d’une année à l’autre, rendant instable le prix des habitations, le taux d’intérêt et les statistiques de ventes. Découvrez dans cet article comment a performé le marché immobilier en 2016.
Des questions ou des inquiétudes? Contactez nos agents d’immeubles partenaires pour qu’un d’eux vous accompagnent dans votre achat ou vente de propriété.
Le marché immobilier en 2016 : une année positive
Pour ce qui est de l’année 2016, les experts sont unanimes : sur le plan immobilier, ce fut une année remarquable, notamment pour la région métropolitaine de Montréal. Et si la tendance favorise l’acheteur depuis plusieurs années (notamment en raison d’une offre toujours croissante et diversifiée des propriétés sur le marché), le vendeur n’est pas en reste.
En se basant sur les actes notariés compilés par le Registre foncier du Québec, le blogue « Les Affaires » note par ailleurs une hausse de 8 % en ce qui a trait à la vente de propriétés par rapport à l’année précédente.
Ce tableau fait montre de la variation positive (autant sur le plan du prix médian que sur celui des transactions enregistrées) qui s’est produite sur une période de 12 mois (année 2016) au sein de la province québécoise. Pour ce qui est du nombre de transactions, la variation enregistrée pour les résidences de type unifamilial ou à logements est exceptionnelle.
Si vous désirez connaître les chiffres pour chaque grande ville québécoise en fonction du type d’habitation (unifamilial, copropriété, à logements), nous vous conseillons de consulter le bulletin immobilier du blogue « Les Affaires ».
« Les Affaires » notent encore que 5 villes ont connu une augmentation de plus de 10 % en ce qui a trait à la vente d’unifamiliales. Les villes en question :
- Terrebonne
- Brossard : ce secteur en pleine expansion prévoit encore la mise en chantier de plusieurs projets immobiliers. Cela étant dit, l’année 2017 devrait donc lui être encore favorable.
- Victoriaville
- Châteauguay
- Rimouski
Les facteurs favorables au marché
Si 2016 a connu une telle croissance (le nombre de maisons ayant changé de propriétaires a augmenté de 6,3 % par rapport à l’année 2015), c’est principalement en raison de trois facteurs :
- Une amélioration générale de l’indice d’accès à la propriété
- Une stabilisation des taux d’intérêt
- Une augmentation du salaire hebdomadaire médian
L’accès à la propriété
En ce qui a trait à l’indice d’accès à la propriété pour l’année 2016, les chiffres peuvent toutefois se révéler contradictoires (sans pour autant être faux, nous verrons pourquoi dans la section suivante).
Explication : pour établir l’accessibilité à la propriété, différents facteurs doivent être pris en compte. Parmi les éléments rendant l’acquisition d’une habitation relativement problématique, on compte :
- Des subventions gouvernementales plus difficiles à obtenir (en raison notamment d’un resserrement des règles hypothécaires)
- La nécessité de verser un pourcentage de mise de fonds plus élevé
Et le problème se fait davantage sentir chez les jeunes : s’ils souhaitent solliciter l’aide de leurs parents pour l’acquisition d’une habitation, ces derniers doivent avoir de l’équité sur l’habitation en question.
Via-Capitale rappelle qu’outre l’aide qu’ils peuvent recevoir de leurs parents, les jeunes ne jouissent d’aucune autre forme de subvention stable.
Toutefois, les chiffres se révèlent positifs en ce qui a trait à un autre facteur : celui du ratio salaire hebdomadaire/paiement hypothécaire.
Comme l’année 2016 a connu des taux d’intérêt stables, de même qu’une hausse du salaire hebdomadaire médian, les statistiques se révèlent pour l’essentiel positives (améliorant ainsi l’indice d’accès à la propriété, qui a connu une variation de 2 % par rapport à 2015).
« Méfiez-vous des statistiques »
Les chiffres pour l’année 2016 sont de ce fait exceptionnels. Mais comment les interpréter ? Le marché de l’immobilier peut se révéler assez obscur pour un néophyte et ce dernier demeure souvent perplexe devant l’amas de chiffres – parfois contradictoires – qui se présente à lui, dépendamment du site ou de la base de données qu’il consulte.
Sur son site Internet, Via-Capitale met le consommateur en garde : les médias, les entreprises et les organismes semblent relayer des informations et des statistiques souvent contradictoires en ce qui a trait au marché de l’immobilier. Alors, qui dit vrai ?
L’agence immobilière rappelle que « le marché immobilier est un secteur de données économiques microscopiques incompatible avec des statistiques générales ».
À titre d’exemple, « il est fort probable qu’une maison sur la rue Fabre [à Montréal] coûte plus cher qu’une autre maison sur la rue d’Iberville, pourtant de la même valeur. »
Il faut donc être prudent : si vous cherchez à vendre ou à acheter une maison, soyez au fait non seulement de la valeur de cette dernière, mais également des différents facteurs pouvant influer sur son prix de vente.
Par exemple : l’un des facteurs à prendre en compte est le secteur. L’habitation se trouve-t-elle au centre-ville ou en banlieue ? En ville ou en campagne ? Quels services retrouve-t-on à proximité ? La maison se trouve-t-elle près d’une école primaire ? D’un centre commercial ?
Quelle que soit la réponse donnée à ces questions, sachez qu’elle est à même d’influer sur le prix de vente de la propriété.
Dans tous les cas, il faut se montrer prudent vis-à-vis des chiffres que l’on nous présente et remettre en question les statistiques que l’on rencontre.
Les divergences au niveau des statistiques, nous informe la blogueuse Joanie Fontaine, peuvent résulter de différents facteurs :
- La base de données utilisée : certaines organisations ne mesurent que les ventes effectuées par l’entremise d’un courtier (c’est le cas de Centris), alors que d’autres (comme le Registre foncier du Québec) incluent dans leurs statistiques les ventes faites par le propriétaire. Pour une meilleure compréhension de la question, consultez le tableau plus bas.
- La date d’achat: les statistiques varient également en fonction de la « date d’achat » prise en considération. Certaines sources utilisent la date de l’acceptation de la promesse d’achat, alors que d’autres utilisent la date de la visite chez le notaire. Or, plusieurs mois peuvent séparer l’une et l’autre, expliquant la variation dans les résultats.
- Les données analysées : les résultats varient encore en fonction du type de vente pris en compte. Certaines compilations ne comprennent que les ventes de constructions neuves, alors que d’autres incluent dans leurs statistiques les ventes liées, les ventes de reprises, les ventes multiples et les ventes dont le montant est inférieur à un certain nombre (souvent 5000 $). Les données par rapport au nombre de transactions enregistrées peuvent donc varier considérablement.
- L’indice des prix des propriétés
- Le prix médian et le prix moyen (qui sont deux méthodes de calcul différentes).
À titre d’exemple, prenez ce tableau incluant des statistiques tirées de la base de données Centris. Ce que l’on constate : les statistiques offertes par Centris varient en fonction de la région (Gatineau, Montréal, Québec, Saguenay, Sherbrooke et Trois-Rivières) et du type de propriété (Unifamilial, copropriété et plex).
En d’autres mots : les résultats varient en fonction de la source consultée ou des données prises en compte. C’est pourquoi, bien que parfois contradictoires, les statistiques ne se révèlent pas nécessairement fausses.
Si vous êtes un néophyte du marché immobilier, il vaut souvent mieux contacter un agent immobilier. Familier avec les statistiques et les tendances du marché, il sera le plus à même de vous orienter et de répondre à vos interrogations.
À ce propos, un formulaire vous permettant d’entrer en contact avec 3 courtiers est toujours disponible sur notre page. Simple et gratuit, il se veut un moyen rapide et efficace de dissiper tous vos doutes !
Les prévisions pour 2017 : continuité ou rupture ?
Selon les experts, 2017 devrait connaître un succès analogue à 2016.
Malgré un resserrement des règles hypothécaires du côté gouvernemental, l’année que nous venons d’entamer devrait continuer à favoriser l’acheteur, le tout en raison :
- d’un nombre important de propriétés disponibles sur le marché (selon les secteurs visés, on constate de ce fait une offre plus élevée que la demande)
- d’un faible taux de chômage
- de la stabilité du marché du travail
- d’une croissance démographique
Le bilan est donc toujours au positif !
Cela étant dit, l’équipe de Soumissions Maison vous souhaite une année 2017 à la grandeur de vos ambitions !
Remplissez le formulaire suivant pour être mis en contact avec des courtiers immobiliers qui sauront vous conseiller.